Phuntsok Wangdu a 38 ans. Il est originaire de Drushir comté de Taktse à Lhassa. Phuntsok Wangdu fait partie des moines du monastère de Gaden où il est entré à l’âge de 14 ans pour étudier le bouddhisme.
En 1990, un groupe de fonctionnaires chinois visite son monastère pour mener une campagne de « rééducation patriotique »
18 moines, dont Phuntsok Wangdu, sont expulsés du monastère pour avoir critiqué les membres de l’équipe de travail chinoise et refusé d’être « rééduqués » Ils furent renvoyés dans leurs villages respectifs. Les chefs de chaque village reçurent pour instruction de leur interdire de voyager librement.
Le 17 novembre 1990, Phuntsok Wangdu fuit en Inde. Il rejoint Dharamsala.
Puis, à l’hiver 1993, Phuntsok Wangdu retourne au Tibet. Le 17 juin 1993, des membres du Bureau de la Sécurité Publique arrêtèrent Phuntsok Wangdu et le placèrent secrètement en détention à la prison de Sangyip. La cause de son arrestation n’a pas été communiquée.
Les autorités chinoises n’ayant pu obtenir de sa part aucune information intéressante, Phuntsok Wangdu est relâché, mais sous conditions, y compris la limitation de ses mouvements. Pendant trois ans environ, Phuntsok Wangdu resta à Lhassa.
Puis, à la veille du nouvel an tibétain de 1997, il est arrêté à son domicile avec son frère et son cousin. Les trois hommes sont placés dans le centre de détention de Gutsa où ils sont sévèrement torturés. Au mois de mai 1997, Phuntsok Wangdu est isolé et amené à un poste de police, à l’est de Lhassa où il est longuement interrogé pendant 6 semaines. Il est alors contraint de confesser des crimes qu’il n’a pas commis.
En juillet 1997, Phuntsok Wangdu est de nouveau transféré au centre de détention de Gutsa. Là-bas, il est soumis à des interrogatoires et tenta de se suicider. Soupçonné d’être à l’origine d’activités politiques, Phuntsok Wangdu est finalement accusé sans preuve « d’espionnage » et d’ « atteinte à la paix et à la sécurité du pays » Il est alors condamné à 14 ans d’emprisonnement en juin 1998, par la Cour Populaire Intermédiaire de Lhassa.
Il a fait appel de sa condamnation. En vain.
Il est actuellement emprisonné à la prison de Drapchi à Lhassa.
Des rapports récents, non officiels, de visiteurs à Drapchi indiquent que Phuntsok Wangdu agit de manière étrange, ce qui signifierait qu’il connaît une instabilité émotionnelle croissante.
Proposition de courrier :
Monsieur le ……………..
Phuntsok Wangdu est originaire de Drushir comté de Taktse à Lhassa, moine du monastère de Gaden, il a refusé de participer à des séances de « rééducation patriotique » dans son monastère.
Après avoir séjourné en Inde, il est rentré au Tibet. Plusieurs fois arrêté, torturé, il a été condamné sans preuve à 14 ans de prison par la Cour Populaire Intermédiaire de Lhassa pour « espionnage » et « atteinte à la paix et à la sécurité du pays »
Phuntsok Wangdu a exprimé son opinion et usé de son droit de se déplacer librement. Il n’a fait qu’exercer ses droits reconnus dans la Déclaration Universelle de 1948 (articles 19 et 13)
Je vous demande donc expressément la libération immédiate et inconditionnelle de ce prisonnier politique.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le ...... mes salutations distinguées.
Nom, Adresse
Signature
Traduction en anglais :
Mr ........
Phuntsok Wangdu from Drushir, Lhassa county of Taktse. As amonk in the monastery of Gaden, he refused to participate in the "patrioticre-education" sessions in his monastery.
After a stay in India, he returned to Tibet. He was arrested and tortured several times before being sentenced without evidence to a 14-year prison-term by the People's Intermediate Court in Lhassa for "spying" and "endangering state peace and security".
Phuntsok Wangdu, who did nothing more than express himself and use his right to travel freely, is a prisoner of conscience. He thus simply used his rights which are recognised in the Universal Declaration of 1948 (article 19 and 13).
I thus urgently request his immediate and unconditional release.
Yours sincerely,
Nom
Adresse
Signature
Envois de courriers à :
Monsieur le Président du Gouvernement Populaire de la Région Autonome du Tibet
Xizang Zizhiqu Renmin Zhengfu 1 Kang’angdonglu
Lhasa 850 000
République Populaire de Chine
Madame le Ministre de la Justice de la République Populaire de Chine
Wu Aijing
Sifabu
10 Chaoyangmen Nadajie Chaoyangqu
Beijingshi 100020
République Populaire de Chine
minister@legalinfo.gov.cn
Monsieur le Gouverneur Jianyuzhang
Directeur de la prison n° 1 de Drapchi
Xizang Zizhiqu Di Yi Jianyu
Lhasa 850 003
République Populaire de Chine
(1,25 euro pour un envoi de moins de 20 grammes à partir de la France ou enveloppes internationales moins onéreuses disponibles à la Poste)
Copie des courriers à :
Monsieur l’Ambassadeur
Zhaï Zun
Ambassade de Chine
11 Avenue George V
75008 Paris France
Chinaemb_fr@mfa.gov.cn
Monsieur Laurent Fabius
Ministère des Affaires Etrangères
37, quai d’Orsay
75 007 Paris
France
http://www.france.diplomatie.fr/courrier/
Merci de transmettre les éventuelles réponses des autorités à :
Monique Dorizon
13,rue Charles Maréchal
78300 Poissy France
ou moniquedorizon@hotmail.com
En 1990, un groupe de fonctionnaires chinois visite son monastère pour mener une campagne de « rééducation patriotique »
18 moines, dont Phuntsok Wangdu, sont expulsés du monastère pour avoir critiqué les membres de l’équipe de travail chinoise et refusé d’être « rééduqués » Ils furent renvoyés dans leurs villages respectifs. Les chefs de chaque village reçurent pour instruction de leur interdire de voyager librement.
Le 17 novembre 1990, Phuntsok Wangdu fuit en Inde. Il rejoint Dharamsala.
Puis, à l’hiver 1993, Phuntsok Wangdu retourne au Tibet. Le 17 juin 1993, des membres du Bureau de la Sécurité Publique arrêtèrent Phuntsok Wangdu et le placèrent secrètement en détention à la prison de Sangyip. La cause de son arrestation n’a pas été communiquée.
Les autorités chinoises n’ayant pu obtenir de sa part aucune information intéressante, Phuntsok Wangdu est relâché, mais sous conditions, y compris la limitation de ses mouvements. Pendant trois ans environ, Phuntsok Wangdu resta à Lhassa.
Puis, à la veille du nouvel an tibétain de 1997, il est arrêté à son domicile avec son frère et son cousin. Les trois hommes sont placés dans le centre de détention de Gutsa où ils sont sévèrement torturés. Au mois de mai 1997, Phuntsok Wangdu est isolé et amené à un poste de police, à l’est de Lhassa où il est longuement interrogé pendant 6 semaines. Il est alors contraint de confesser des crimes qu’il n’a pas commis.
En juillet 1997, Phuntsok Wangdu est de nouveau transféré au centre de détention de Gutsa. Là-bas, il est soumis à des interrogatoires et tenta de se suicider. Soupçonné d’être à l’origine d’activités politiques, Phuntsok Wangdu est finalement accusé sans preuve « d’espionnage » et d’ « atteinte à la paix et à la sécurité du pays » Il est alors condamné à 14 ans d’emprisonnement en juin 1998, par la Cour Populaire Intermédiaire de Lhassa.
Il a fait appel de sa condamnation. En vain.
Il est actuellement emprisonné à la prison de Drapchi à Lhassa.
Des rapports récents, non officiels, de visiteurs à Drapchi indiquent que Phuntsok Wangdu agit de manière étrange, ce qui signifierait qu’il connaît une instabilité émotionnelle croissante.
Proposition de courrier :
Monsieur le ……………..
Phuntsok Wangdu est originaire de Drushir comté de Taktse à Lhassa, moine du monastère de Gaden, il a refusé de participer à des séances de « rééducation patriotique » dans son monastère.
Après avoir séjourné en Inde, il est rentré au Tibet. Plusieurs fois arrêté, torturé, il a été condamné sans preuve à 14 ans de prison par la Cour Populaire Intermédiaire de Lhassa pour « espionnage » et « atteinte à la paix et à la sécurité du pays »
Phuntsok Wangdu a exprimé son opinion et usé de son droit de se déplacer librement. Il n’a fait qu’exercer ses droits reconnus dans la Déclaration Universelle de 1948 (articles 19 et 13)
Je vous demande donc expressément la libération immédiate et inconditionnelle de ce prisonnier politique.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le ...... mes salutations distinguées.
Nom, Adresse
Signature
Traduction en anglais :
Mr ........
Phuntsok Wangdu from Drushir, Lhassa county of Taktse. As amonk in the monastery of Gaden, he refused to participate in the "patrioticre-education" sessions in his monastery.
After a stay in India, he returned to Tibet. He was arrested and tortured several times before being sentenced without evidence to a 14-year prison-term by the People's Intermediate Court in Lhassa for "spying" and "endangering state peace and security".
Phuntsok Wangdu, who did nothing more than express himself and use his right to travel freely, is a prisoner of conscience. He thus simply used his rights which are recognised in the Universal Declaration of 1948 (article 19 and 13).
I thus urgently request his immediate and unconditional release.
Yours sincerely,
Nom
Adresse
Signature
Envois de courriers à :
Monsieur le Président du Gouvernement Populaire de la Région Autonome du Tibet
Xizang Zizhiqu Renmin Zhengfu 1 Kang’angdonglu
Lhasa 850 000
République Populaire de Chine
Madame le Ministre de la Justice de la République Populaire de Chine
Wu Aijing
Sifabu
10 Chaoyangmen Nadajie Chaoyangqu
Beijingshi 100020
République Populaire de Chine
minister@legalinfo.gov.cn
Monsieur le Gouverneur Jianyuzhang
Directeur de la prison n° 1 de Drapchi
Xizang Zizhiqu Di Yi Jianyu
Lhasa 850 003
République Populaire de Chine
(1,25 euro pour un envoi de moins de 20 grammes à partir de la France ou enveloppes internationales moins onéreuses disponibles à la Poste)
Copie des courriers à :
Monsieur l’Ambassadeur
Zhaï Zun
Ambassade de Chine
11 Avenue George V
75008 Paris France
Chinaemb_fr@mfa.gov.cn
Monsieur Laurent Fabius
Ministère des Affaires Etrangères
37, quai d’Orsay
75 007 Paris
France
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Merci de transmettre les éventuelles réponses des autorités à :
Monique Dorizon
13,rue Charles Maréchal
78300 Poissy France
ou moniquedorizon@hotmail.com