Accéder au contenu principal

Choedar Dargye, Gedun Thogphel et Jampa Choephel

Choedar Dargye, Gedun Thogphel et Jampa Choephel:

Le 29 août 2003, Choedar Dargye (Sherthar), Gedun Thogphel et Jampa Choephel, trois des moines responsables du monastère de Khangmar dans le Comté de Kakhog préfecture de Ngaba, ont été condamnés à 12 ans de prison pour raisons politiques. Ils ont été arrêtés pour avoir participé à la distribution de « matériel » appelant à l’indépendance du Tibet .
Les accusations portées contre eux sont d’avoir peint un drapeau tibétain et de posséder des photographies du Dalaï Lama.
Le Bureau de la Sécurité Publique (PSB) a confisqué un grand nombre d’affiches du Dalaï Lama et un drapeau tibétain dans la chambre d’un des moines arrêtés.


Propositions de courrier ( en français ou en anglais, à adapter si vous le désirez)

Monsieur le ……………… ,

Le 29 août 2003 Choedar Dargye (Sherthar), Gedun Thogphel et Jampa Choephel, moines du monastère de Khangmar dans le Comté de Kakhog (Hongyuan) préfecture de Ngaba (Aba), ont été chacun condamnés à 12 ans de prison.
Ils ont été accusés de distribution de « matériel » appelant à l’indépendance du Tibet et de possession de photos du Dalaï Lama et d’un drapeau tibétain dans leur chambre.
Particulièrement préoccupé(e) par ces lourdes condamnations de prisonniers d’opinion, je vous demande instamment leur libération immédiate et inconditionnelle.
Espérant un accueil favorable à ma lettre, je vous prie d’agréer, Monsieur le........., l’expression de ma considération.
Nom
Adresse

Sir,

On August 29, 2003 Choedar Dargye (Shertar), Gedun Thogphel and Jampa Choepel, monks from the monastery of Khangmar in the Kakhog County (Hongyuan), in Ngaba (Aba) District, were each sentenced to a 12-years prison term.
They were accused of giving out "material" calling for the independence of Tibet during a festival and of possessing photos of the Dalai Lama and a Tibetan flag in their room.
I am particularly concerned by these heavy sentences of prisoners of opinion and I urgently request their immediate and unconditional release.
I thank you in advance for the kind consideration you will give my letter, and I remain

Yours faithfully,
Nom
Adresse

Adresses d’expédition :

Monsieur le Président du Gouvernement Populaire de la Province du Sichuan
Mr. Jiang Jufeng
Sichuansheng Renmin Zhengfu
Duyuanjie
Chengdushi
Sichuansheng,
République Populaire de Chine


Monsieur le Directeur du Ministère de la Justice de la Province du Sichuan
Zeng Xianzhang Tingzhang
Sifating
24 Shangxianglu
Chengdushi 610015
Sichuanscheng
République Populaire de Chine

(1,25 euro pour un envoi vers la Chine de moins de 20 grammes)

Copies de vos courriers à :

Mr Jean-Marc Ayrault
Ministère des Affaires Etrangères
37, quai d’Orsay
75007 Paris

Monsieur l’Ambassadeur
Mr Kong Quan
Ambassade de Chine
11, avenue George V
75008 Paris

En cas de réponse des autorités, adressez un message à :
moniquedorizon@hotmail.com

Posts les plus consultés de ce blog

Action Tibet Post

Tibet Post: Parrainage personnel d'un prisonnier tibétain Vous recevez par mail le dossier de votre filleul comportant les renseignements connus le concernant, des modèles de lettres (en français et en anglais) à envoyer aux autorités chinoises, l’adresse de celles-ci, éventuellement celle de la prison.   Vous enverrez alors le plus régulièrement possible des lettres aux différentes autorités afin de favoriser la libération de celui qui est devenu votre filleul. Il ne s’agit en aucun cas d’un parrainage matérialisé  par l’envoi de colis ou de visite au prisonnier. Il ne vous sera jamais demandé de contribution financière Pour participer à cette action, adressez un mail à: mlcdorizon@gmail.com           en mentionnant "Je désire parrainer un prisonnier tibétain" ainsi que vos nom et prénom. Cette action est soutenue par les Tibétains de l'intérieur et de l'exil.

Tsegon Gyal

Tsegon Gyal    (次贡杰, 次贡塔) Tsegon Gyal est né le 12 août 1963 dans une famille de nomades du village de Yakmo, en Amdo, province chinoise du Qinghai. Tout d’abord, pendant plusieurs années, il a été instituteur dans un village de l’Amdo. Puis, ayant réussi un examen de journalisme, il a travaillé pour un journal spécialisé dans les affaires juridiques et administratives, « Qinghai Legal Daily » mais aussi pour le « Qinghai Tibetan News ». En 1989 (date approximative), il a été arrêté et détenu pendant un mois pour avoir parlé de l’expansion de la littérature tibétaine et du déclin de l’éducation tibétaine lors d’une conférence publique. Cela l’a empêché de travailler en tant que journaliste et ses écrits ont été censurés. Cependant, il a pu se présenter à un concours d’entrée dans une école de police et, après ses études, a été employé comme policier. Ensuite, il a été arrêté par le PSB à son domicile le 7 mai 1993. Il a été jugé en même temps que ses amis L...

Adruk Lopoe a été libéré le 21 août 2017

Adruk Lopoe (ch. Lubo), est né en 1962 dans le village de Yonru Kharshul, township de Ponkar, Comté de Lithang, Préfecture autonome du Tibet (TAP) de Kardze, Province du Sichuan. Très tôt, il est entré au monastère de Lithang. Devenu maître de chant (Tib: Omzey) du monastère et maître de discipline (Tib : Geykoe) au Monastère de Yonru Rabgyeling dans le Comté de Lithang. Faire partie de l’administration d’un monastère est aujourd’hui une position difficile dans le cadre de campagnes politiques répressives. En 1997-1998, au plus fort de la campagne d’« Education patriotique » intitulée « Aimer la religion, aimer le pays » menée par les autorités chinoises dans les couvents et monastère du Tibet, Adruk Lopoe avait alors été nommé Représentant Directeur du Comité d’Organisation Démocratique (DMC) du Monastère de Lithang. Cependant, Adruk Lopoe a renoncé à ce poste, comprenant parfaitement sa ramification spirituelle et politique contraire à ses vœux, puisqu’il aurait du dénoncer...