(ch : 朱巴加, Zhubajia)
Gangkye Drubpa Kyab est à la fois écrivain et professeur depuis de nombreuses années dans la région de Serthar, Province du Sichuan.
Il a rédigé de nombreux ouvrages qui lui ont valu une grande notoriété parmi les Tibétains.
Ses écrits portaient sur l’environnement, la culture tibétaine et l’actualité.
Le 15 février 2012, peu avant minuit, une vingtaine de policiers, menés par le chef de commissariat de Serthar et celui de la section des services secrets, sont venus l’arrêter chez lui.
Sa femme, Wangchuk Lhamo, a réclamé un document officiel autorisant cette arrestation et la fouille de la maison. En vain.
« La police a fouillé la maison mais n’a rien trouvé d’incriminant » rapporte une source en exil.
A la question : « Pourquoi cette arrestation ? » les policiers ont répondu à Wangchuk Lhamo qu’ils avaient à interroger Gangkye Drubpa Kyab au sujet de « quelques chose ».
Cette arrestation est à replacer dans la politique de répression des autorités chinoises à l’encontre des intellectuels tibétains, dans un contexte de fermeture du Tibet aux étrangers, et de tension grandissante à la suite de nombreuses immolations et manifestations contre la loi chinoise violemment réprimées par les forces de police.
En date du 1er août 2013, la Cour populaire intermédiaire du comté de Nyakchukha l'a condamné à 5 ans et demi de prison et 2 ans de suspension de ses droits civiques pour "avoir exercé des activités politiques séparatistes contre le gouvernement chinois et "créé une organisation appelée "Marchung Ngogol Tsokpa" ("Petit mouvement rouge").
Son lieu d'emprisonnement n'est pas connu.
Septembre 2016
Ganggye Drukpa Kyab, écrivain tibétain populaire, a été libéré de prison le 16 septembre 2016, après avoir purgé quatre ans d'une peine de cinq et demi de prison. Il a été placé à nouveau en détention après avoir pris part à une réception organisée en son honneur.
« A sa libération, ses parents et amis l'ont accueilli avec une grande réception, habillés en costume traditionnel tibétain.
Lors de cette cérémonie a été organisée une présentation d’écharpes de cérémonie à un portrait du Dalaï Lama », rapporte un habitant de la région.
A la suite de cela Ganggye Drukpa Kyab a reçu l’ordre de se présenter à la police locale.
« Quand il est arrivé à leur bureau, il a de nouveau été arrêté et n'a pas été autorisé à rentrer chez lui », a indiqué la même source, ajoutant que les fonctionnaires l’ont informé qu'il serait détenu pendant au moins 15 jours.
« Ils l'ont averti que s'il ne change pas ses idée et n’embrasse pas la ligne politique officielle, il pourrait être remis en prison », dit-il.
Ganggye Drukpa Kyab est actuellement détenu au centre de détention du Comté de Serthar, Province du Sichuan, affirme une autre source locale.
Son lieu d'emprisonnement n'est pas connu.
Septembre 2016
Ganggye Drukpa Kyab, écrivain tibétain populaire, a été libéré de prison le 16 septembre 2016, après avoir purgé quatre ans d'une peine de cinq et demi de prison. Il a été placé à nouveau en détention après avoir pris part à une réception organisée en son honneur.
« A sa libération, ses parents et amis l'ont accueilli avec une grande réception, habillés en costume traditionnel tibétain.
Lors de cette cérémonie a été organisée une présentation d’écharpes de cérémonie à un portrait du Dalaï Lama », rapporte un habitant de la région.
A la suite de cela Ganggye Drukpa Kyab a reçu l’ordre de se présenter à la police locale.
« Quand il est arrivé à leur bureau, il a de nouveau été arrêté et n'a pas été autorisé à rentrer chez lui », a indiqué la même source, ajoutant que les fonctionnaires l’ont informé qu'il serait détenu pendant au moins 15 jours.
« Ils l'ont averti que s'il ne change pas ses idée et n’embrasse pas la ligne politique officielle, il pourrait être remis en prison », dit-il.
Ganggye Drukpa Kyab est actuellement détenu au centre de détention du Comté de Serthar, Province du Sichuan, affirme une autre source locale.
Gangkye Drubpa Kyab fait l’objet d’une action du Pen american
center le 23 février 2012 et l’Organisation mondiale contre la torture le 21
février 2012.
Il a été nommé membre honoraire du Centre Pen Chinois Indépendant en novembre 2012.
Il est aussi possible de « parrainer » Gangkye Drubpa Kyab par l’intermédiaire de l’action « Tibet Post »
Propositions pour vos courriers
en français :
Cher (ou Chère) ……………….. (Nom de la personne à laquelle vous écrivez)
Je vous écris pour exprimer mon inquiétude au sujet de la détention et de la condamnation de l'écrivain tibétain Gangkye Kyab Drubpa (ch : 朱巴加, Zhubajia).
Le 15 février 2012, cet homme a été arrêté sans mandat par des policiers à son domicile de Serthar (ch: Seda), Préfecture autonome de Kardze (ch :Ganzi) Province du Sichuan.
Gangkye Drubpa Kyab, âgé de 33 ans est un auteur populaire tibétain. Il a également été enseignant à Serthar pendant presque une décennie.
Le 1er août 2013, il a été condamné à 5 ans et 6 mois de prison et privé de ses droits politiques pendant 2 ans pour "activités politiques séparatistes contre le gouvernement chinois " et "création de l'organisation Marchung Ngogol Tsokpa".
Le 1er août 2013, il a été condamné à 5 ans et 6 mois de prison et privé de ses droits politiques pendant 2 ans pour "activités politiques séparatistes contre le gouvernement chinois " et "création de l'organisation Marchung Ngogol Tsokpa".
Je pense que Gangkye Drubpa Kyab a été détenu et condamné dans le contexte de la répression contre des écrivains tibétains ou des journalistes.
Il s'agit d'une violation de son droit à la liberté d'expression tel que garanti par l'Article 35 de la Constitution chinoise et l'Article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dont la Chine est signataire.
J'appelle à sa libération immédiate et inconditionnelle.
J’apprécierais que vous vous occupiez immédiatement de ce problème.
Avec mes salutations,
Nom, Prénom, Adresse et Signature
ou en anglais :
Dear ……………….. (Nom de la personne à laquelle vous écrivez)
I am writing to express my concern regarding the detention and the sentence of Tibetan writer Gangkye Drubpa Kyab (ch : 朱巴加(音), Zhubajia).
On February 15, 2012, this man was detained without a warrant by police officers at his home in Serthar (ch: Seda), Kardze (ch: Ganzi) autonomous Prefecture, Sichuan Province .
Gangkye Drubpa Kyab, 33 year-old, is a popular Tibetan author. He was also a teacher in Serthar for almost a decade.
On August 1, 2013, he has been sentenced to 5 years and six month in jail and deprived his political rights for 2 years for "committing separatist political activies against Chinese rule" et "establishing an organization namely Marchung Ngogol Tsokpa".
I believe Gangkye Drubpa Kyab has been detained and sentenced as a direct result of the crackdown on Tibetan writers or journalists.
This is a violation of his right to freedom of expression as guaranteed by article 35 of the Chinese Constitution and Article 19 of the International Covenant on Civil and political rights, to which China is a signatory.
I call for his immediate and unconditional release.
I would appreciate your immediate attention to this matter
Yours respectfully,
Nom, Prénom, Adresse et Signature
Propositions de destinataires de vos courriers :
(1,25 euro à partir de la France métropolitaine)
Madame la Ministre de la Justice (Minister of Justice of the People’s Republic of China )
Mrs. WU Aiying Buzhang
Sifabu
10 Chaoyangmen Nandajie
Chaoyangqu
Beijingshi 100020
République Populaire de Chine (People’s Republic of China)
Monsieur le Secrétaire du Parti Communiste du Sichuan (Secretary of CPC Sichuan Committee)
Mr. Wang Dongming,
Sichuan Provincial General Office. No.30
Duyuanjie, Chengdushi 610016
Sichuansheng
République Populaire de Chine (People's Republic of China)
Avec copies de vos courriers à :
Monsieur l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine (ou Ambassade de Chine de votre pays)
Ambassade de Chine
11, avenue George V
75008 Paris
chinaemb_fr@mfa.gov.cn
Fax : 01 47 20 24 22
Monsieur Jean-Marc Ayrault (ou le Ministre des Affaires Etrangères de votre pays)
Ministère des Affaires Etrangères
37, quai d’Orsay
75 007 Paris
France
(Puis rubrique : « Réactions à l’actualité internationale »)
Monique Dorizon