Tashi Wangchuk
Zhaxi
Wangzhu, 扎西旺珠
Tashi Wangchuk,
30 ans au moment de son arrestation, originaire du Kham tibétain (Qinghai) possède une boutique et vend des
produits régionaux sur Internet.
Lorsque les fonctionnaires ont fermé une école dirigée
par des moines pour qu’elle cesse d'offrir des cours de langue tibétaine aux
laïcs, Tashi Wangchuk a cherché un endroit où ses deux nièces adolescentes
pourraient continuer à étudier le tibétain. Il n’en a pas trouvé, même si la
région est majoritairement tibétaine.
Pour avoir exprimé ses inquiétudes au sujet des jeunes
Tibétains incapables de parler couramment leur propre langue à cause de la
politique d’éducation de la Chine, les autorités ont détenu Tashi Wangchuk, le
27 janvier 2016.
« La culture de notre peuple se fane et elle est en voie
de disparition. », « Mon objectif est de
changer un peu les choses, afin d’avancer dans la préservation d’une part de la
culture de notre nation », a-t-il dit.
Tashi Wangchuk estime que la
langue tibétaine non utilisée dans les bureaux du gouvernement est aussi une
violation de la Constitution chinoise, qui garantit l'autonomie culturelle des
Tibétains.
Cette arrestation a eu lieu
quelques mois après que Tashi Wangchuk a donné une interview au « New
York Times ». Deux articles avaient été ensuite publiés.
Il a aussi été le sujet principal
d’un documentaire, produit par le « New York Times », qui mettait en
avant ses efforts pour utiliser les moyens légaux afin de renforcer
l’enseignement de la langue tibétaine.
Ainsi, le voyait-on aller à
Pékin dans les Bureaux du gouvernement et des tribunaux demander de l'aide
juridique afin de garantir les droits à l’enseignement en langue tibétaine dans
son pays.
Le 4 mars 2016, Tashi Wangchuk a été accusé de
« séparatisme ». Selon son avocat,
le 22 mai 2018, Tashi Wangchuk a été condamné à 5 ans
de prison par la Cour populaire intermédiaire de Yushu, Comté de Jyekundo, Kham
tibétain
Autres actions urgentes proposées par Free Tibet et Amnesty International Australie pour Tashi Wangchuk:
http://www.freetibet.org/take-action/urgent-actions/tashi-wangchuk-france
https://www.amnesty.org.au/act-now/china-tashi-iar899
https://www.amnesty.org.au/act-now/china-tashi-iar899
Proposition de
lettres à adresser aux autorités :
Dear … (Governor
ou Minister)
I am
contacting you to raise the case of Tashi Wangchuk (Zhaxi Wangzhu,扎西旺珠)
Tashi
Wangchuk, 33, was arrested on January 27, 2016
in Kyegudo (Yushu), Province of Qinghai, and held in secret for weeks. Then, on
March 4 he was charged with inciting separatism. He was trying a lawsuit to
compel the authorities to provide more Tibetan education.
He has expressed
concern that many Tibetan children are unable to become fluent in their native
language.
Worried
about the erosion of Tibetan culture and language, this man goes to Beijing,
hoping media coverage and the courts can reverse what he sees as eradication.
He has
argued for greater Tibetan autonomy within China, but none of his writings have
called for Tibetan independence, which he has said he opposes.
Even
though Tashi Wangchuk stressed that his campaign was not political and even
offered praise to Chinese President Xi Jinping, it is likely that his arrest
was a direct result of two articles in the American New York Times.
As you know, Article 4 of the Chinese
Constitution states that “the people of all nationalities have the freedom to
use and develop their own spoken and written languages and to preserve or
reform their own ways and customs, and Article 41 states that «citizens of the
People’s Republic of China have the right to criticize and make suggestions to
any state organ or functionary »and that «no one may suppress such complaints
and exposures, or retaliate against the citizens making them».
However, on May 22, 2018, Tashi Wangchuk was sentenced to 5 years in prison.
However, on May 22, 2018, Tashi Wangchuk was sentenced to 5 years in prison.
I urge
you to immediately and unconditionally release Tashi Wangchuk. So long as he
remains in detention, I also call on you to guarantee that he is protected from
torture and other ill-treatment, has access to a lawyer of his choice and to
family members as required under China’s Human Rights Action Plan and the
Prison Law of China.
Yours
sincerely,
Nom,
Prénom, Adresse, signature
Ou en français:
Monsieur (ou Madame) le (la) Gouverneur ou Ministre,
Je vous contacte pour évoquer le cas de Tashi Wangchuk (Zhaxi Wangzhu,扎西旺珠).
Tashi Wangchuk, 30 ans, a été arrêté le
27 janvier 2016 à Kyegudo (Yushu), province du Qinghai, et détenu au secret pendant
des semaines. Puis, le 4 mars, il a été accusé d'incitation au séparatisme. Il tentait
une action en justice pour contraindre les autorités à procurer davantage d'éducation
tibétaine.
Il a exprimé son inquiétude au sujet des nombreux enfants tibétains incapables de maîtriser
leur langue maternelle.
Inquiet de l'érosion de la culture et de la langue tibétaines,
cet homme est allé à Pékin, espérant qu'une couverture médiatique et les tribunaux
puissent inverser ce qu'il considère être une éradication.
Il a plaidé en faveur d'une plus grande autonomie du
Tibet au sein de la Chine, mais aucun de ses écrits n’a appelé à
l'indépendance du Tibet, à laquelle il a dit s’opposer.
Même si Tashi Wangchuk a souligné que sa campagne n'avait
pas été politique et avait même fait des éloges au président chinois Xi
Jinping, il est probable que son arrestation soit une conséquence de
deux articles dans le « New York Times » américain.
Comme vous le savez, l'Article 4 de la Constitution
chinoise stipule que «les personnes de toutes nationalités ont la liberté
d'utiliser et de développer leurs propres langues parlées et écrites et de
préserver ou de réformer leurs propres us et coutumes, et l'Article 41 stipule
que« les citoyens de République populaire de Chine ont le droit de critiquer et
de faire des suggestions à tout organe de l'Etat ou fonctionnaire » et que « nul
ne peut réprimer ces plaintes et présentations, ou prendre des mesures de
rétorsion contre les citoyens qui les auront proposées ».
Cependant, le 22 mai 2018, Tashi Wangchuk a été condamné à 5 ans de prison.
Cependant, le 22 mai 2018, Tashi Wangchuk a été condamné à 5 ans de prison.
Je vous exhorte à libérer immédiatement et sans condition
Tashi Wangchuk. Tant qu'il reste en détention, je vous demande également de garantir
qu'il soit protégé de la torture et autres mauvais traitements, ait accès à
un avocat de son choix et aux membres de sa famille comme l'exige le Plan
d'action pour les droits de l'homme et la Loi pénitentiaire de la Chine.
Veuillez agréer mes sincères salutations,
Nom,
Prénom, Adresse, signature
Propositions d’autorités
auxquelles adresser vos courriers:
Madame la Ministre
de la Justice (Minister of Justice)
Ms. WU Aiying
Buzhang Sifabu
10 Chaoyangmen Nandajie
Chaoyangqu
Beijingshi 100020
République Populaire de Chine (People’s Republic of
China)
Mr le Gouverneur
du gouvernement populaire provincial du Qinghai (Governor of the Qinghai
Provincial People’s Government)
Mr. HAO Peng
Qinghaisheng Renmin Zhengfu
12 Xidajie
Xiningshi 810000
Qinghaisheng
République Populaire de Chine (People’s Republic of China)
Qinghaisheng Renmin Zhengfu
12 Xidajie
Xiningshi 810000
Qinghaisheng
République Populaire de Chine (People’s Republic of China)
Une copie de vos
courriers peut être aussi envoyée à :
Monsieur
l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine (ou Ambassadeur de la RPC
dans votre pays)
Monsieur ZHAI Jun
Ambassade de Chine
11,
avenue George V
75008
Paris
Monsieur le
Ministre des Affaires étrangères (ou Ministre des Affaires étrangères de
votre pays)
Monsieur Jean-Yves Le Drian
Ministère des Affaires Etrangères
37, quai d’Orsay
75 007 Paris
Votre message peut être aussi posté à l’adresse :
Ou en anglais :
Merci pour votre fidèle soutien aux prisonniers tibétains.
N’oubliez pas de me
signaler toute réponse à vos courriers de l’une ou l’autre de ces autorités.
moniquedorizon@hotmail.com