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Affichage des articles du 2011

Lhaten

Dhondup Wangchen est un réalisateur amateur qui purge actuellement une peine de 6 ans d’emprisonnement pour « subversion » pour avoir filmé des Tibétains s’exprimant sur leur vie quotidienne ainsi que sur l’absence de liberté et de droits. http://tibetlib.blogspot.com/2008/09/dhondup-wangchen-et-golog-jigme.html Cette vidéo a été réalisée au printemps 2008, à quelques mois des Jeux olympiques de Pékin. Les images ont été ensuite envoyées clandestinement en Suisse où elles ont été montées pour constituer le film « Leaving fear behind » http://www.youtube.com/watch?v=ANZZa5IabJ4 Lhaten  Lhaten (ch : Ladang) s’est exprimé devant la camera de Dhondup Wangchen : « La vie est vraiment difficile. Les gens ne le voient pas. De nombreux touristes viennent à Lhassa et le gouvernement chinois leur distille de belles paroles, leur montrant ce qu’il veut bien leur montrer » Lhaten est un fermier tibétain, âgé d’environ 44 ans au moment de son arrestation, habitant les environs de la

Lobsang Tenzin a été libéré

LOBSANG TENZIN a été libéré L obsang Tenzin (ch : Luosang Danzeng, 洛桑旦增 )  est actuellement le plus ancien des prisonniers politiques tibétains encore détenu. Brillant étudiant, le 5 mars 1988, alors âgé de 22 ans, il participe à une manifestation menée dans les rues de Lhassa contre la présence chinoise.  Il est arrêté 6 jours plus tard, accusé d’être le principal suspect dans la mort d’un membre de la Police Populaire armée (PAP). En avril 1988, les autorités chinoises ont fait grand cas de son arrestation à travers tous les médias. Son procès en janvier 1989 se déroule en dehors de toute règle internationale. Il est condamné à mort avec exécution de la sentence dans les deux ans qui suivent. Suite à la forte pression internationale, en mars 1991, sa condamnation à mort est commuée en une peine d’emprisonnement à vie. Cependant, même en prison, Lobsang Tenzin poursuit sa lutte pour la justice et les droits. En 1989, il écrit une lettre soutenant les

Lobsang Dhargye a été libéré puis de nouveau arrêté en mai 2016

LIBRE Depuis le 16 mars dernier, le monastère de Kirti au Sichuan, connaît une répression des plus brutales, menée par les autorités chinoises. Ce jour-là, Phuntsok, jeune moine de ce monastère, s’est immolé par le feu. Il voulait ainsi protester contre la répression exercée par les autorités chinoises sur le peuple tibétain, particulièrement depuis les grandes manifestations du printemps 2008. Alors que le feu dévorait Phuntsok, la police est intervenue pour éteindre les flammes et le battre violemment. Des témoins sont venus le protéger et l’emmener au monastère, puis à l’hôpital. Phuntsok est décédé le lendemain matin. A la suite du décès de Phuntsok, la réaction des autorités et de la police a été particulièrement brutale. Le monastère de Kirti a été l’objet de mesures visant à apporter « ordre et stabilité » dans la région et à remettre les moines dans le « droit chemin » Le monastère de Kirti a été mis sous haute surveillance, les chambres des moines fouillées. Les

Kalsang Tsultrim a été libéré

A été libéré le 3 octobre 2014 Le 27 juillet 2010, Kalsang Tsultrim (格桑楚臣) plus connu sous son pseudonyme chinois de « Gyitsang Takmig », a été arrêté par la police puis emmené au Centre de détention du Bureau de la Sécurité Publique (PSB) de Dzoege au Sichuan. Kalsang Tsultrim, né en 1980, est un moine du monastère de Gyitsang Gaden Choekorling, Comté de Sang-chu (ch : Xiahe) Préfecture autonome tibétaine de Kanlho (ch : Gannan), Province du Gansu, un des lieux les plus agités lors des manifestations du printemps 2008. A 13 ans, il a rejoint le monastère, puis en 2005 intégré l’Institut bouddhiste de la Province du Gansu, dont il a été diplômé en 2009. Prenant des risques personnels considérables, le 18 juillet 2009 il a réalisé une vidéo puis l’a distribuée à 2500 exemplaires. Devant la caméra, il évoque le manque de respect des droits humains des Tibétains, les souffrances, les luttes, les espoirs et lance un appel à l’aide au monde extérieur, notamment aux Nations Unies.